Les enfants ont droit à la santé
Photo : © Meinrad Schade
Suite à la guerre en Israël, le libre accès des petites patientes et petits patients à l’Hôpital de l’Enfance Bethléem n’est plus assuré. Pour garantir malgré tout le droit fondamental des enfants à la santé, un engagement accru de l’équipe médicale est nécessaire. C’est pourquoi l’association appelle à soutenir son travail. Les dons sont exclusivement destinés à soigner des enfants.
L’association Secours aux Enfants Bethléem gère l’Hôpital de l’Enfance Bethléem. « Depuis 60 ans, nous nous engageons pour soigner les enfants de Palestine – indépendamment de leur origine ethnique et religieuse. L’accès à la santé est un droit humain fondamental », souligne Sibylle Hardegger, présidente de l’association. Le travail de l’hôpital est particulièrement important aujourd’hui, constate-t-elle : « Les enfants ne sont pas responsables de ce conflit, mais ce sont eux qui souffrent le plus. Nous sommes inquiets car l’accès à l’hôpital est maintenant très limité en raison du bouclage de la Cisjordanie et des barrages routiers mis en place par l’armée israélienne. A l’heure actuelle, une partie des collaboratrices et collaborateurs ne peuvent plus arriver jusqu’à l’hôpital. »
Les dons vont à l’hôpital pédiatrique
Les dons en faveur de l’association reviennent directement à l’Hôpital de l’Enfance Bethléem et donc aux enfants démunis de Cisjordanie. Ils sont versés depuis la Suisse sur un compte de l’hôpital. En fin d’année, les comptes de l’hôpital sont toujours consolidés avec ceux de l’association. La comptabilité de l’hôpital est aussi régulièrement contrôlée par des experts financiers en Suisse et par la ZEWO.
Violence et propagande politique à l’Hôpital de l’Enfance Bethléem : tolérance zéro
Depuis sa création, l’hôpital pédiatrique est périodiquement confronté à des situations de guerre et de tension. Pourtant, aucun incident violent ne s’est jamais produit à l’hôpital. L’établissement est reconnu et respecté au-delà des frontières pour son travail humanitaire. Et ce, notamment grâce à l’interdiction de la violence et de la propagande dans l’enceinte de l’hôpital appliquée de manière conséquente. La direction veille strictement à ce qu’aucune arme ne se trouve dans l’enceinte de l’hôpital et proscrit toute propagande politique.
Photo : © Andrea Krogmann
Condamnation de la violence et du non-respect du droit international
Les responsables de l’association sont choqués par la violence qui règne, les souffrances incommensurables de la population civile en Israël et dans la bande de Gaza et les destructions inimaginables dues à cette guerre. Ils condamnent fermement tout non-respect des Conventions de Genève et du droit international.
Contribuer à la stabilité et à la paix
Unique hôpital spécialisé en pédiatrie en Cisjordanie, l’ancrage de l’hôpital pour enfants à Bethléem est solide. Environ 50 000 enfants y sont soignés chaque année. Pour les pathologies complexes, la coopération avec des hôpitaux israéliens fonctionne bien. Quelque 250 collaboratrices et collaborateurs locaux ont un emploi à l’hôpital, ce qui leur offre des perspectives d’avenir et un revenu sûr pour leurs familles. « Par notre présence, nous contribuons à la paix et à la stabilité dans la région. Une culture du respect et du dialogue caractérise l’activité de l’hôpital depuis sa création. Nous poursuivons ce travail sans relâche », déclare Sibylle Hardegger.